Chaque mois de novembre, c’est la même scène. Les directions se réunissent pour préparer le budget. 

 

 

Chacun arrive avec son fichier Excel, ses demandes, ses prévisions. Et au bout de deux heures, on a surtout parlé :

  • du recrutement du contrôleur manquant,
  • du CRM à migrer,
  • et du véhicule de service à changer.

Bref, on a surtout parlé de l’opérationnel. Pas d’un cap.


Le Codir devient une chambre d’écho. Et le budget, une addition de souhaits individuels, sans cohérence d’ensemble.

 

Un bon Codir de fin d’année, c’est celui qui met les mains dans les hypothèses, pas dans les tableurs.

 

→  Si vous avez prévu +12 % de croissance, quelles hypothèses commerciales la soutiennent ?

  • Combien de nouveaux clients ?
  • À quel coût d’acquisition ?
  • Sur quelle capacité réelle de production ?

→ Si vous doublez le budget marketing, qu’attendez-vous en retour ?

  • Combien de leads ?
  • À quel taux de conversion ?
  • Quelle marge nette générée ?

→ Et si vous ouvrez une nouvelle agence, avez-vous modélisé son impact sur le BFR ?

  • Délai d’encaissement,
  • Masse salariale supplémentaire,
  • Besoin de financement temporaire ?

Ce sont ces questions-là qu’un Codir doit poser. Pas « combien on dépense », mais « pourquoi et avec quel effet de levier ».

 

Un Codir utile, c’est celui qui arbitre. Pas celui qui valide tout pour ne pas frustrer les équipes.

 

Concrètement :

  • On priorise les projets à effet levier fort : automatisation d’un process clé, refonte du pricing, renégociation fournisseur.
  • On gèle ceux qui consomment du cash sans impact à court terme.
  • On identifie les risques structurants :
    • dépendance à 3 clients qui font 60 % du CA,
    • BFR sous tension avec +15 jours de délai client,
    • ou charges fixes en hausse plus rapide que le chiffre d’affaires.

Un bon Codir ne cherche pas à avoir raison. Il cherche à ne pas se tromper de combat.

 

Et surtout, il valide un scénario médian : celui qui intègre la réalité (hausse de coûts, inertie commerciale, imprévus RH) plutôt que le meilleur cas que tout le monde aime voir en vert sur Excel.

 

Chez Quercus Gestion, c’est exactement notre terrain de jeu.

Nous intervenons au cœur du Codir, avec une triple lecture :

 

  • financière : validation des hypothèses de marge, de trésorerie et de BFR,
  • stratégique : cohérence entre les projets et le cap à 3 ans,
  • organisationnelle : faisabilité opérationnelle et capacité d’exécution réelle.

Notre rôle est de transformer vos Codir budgétaires en véritables séances de pilotage, où :


✅ Les hypothèses sont testées par les chiffres, pas par les croyances.
✅ Les arbitrages sont faits selon leur effet sur la valeur de l’entreprise.
✅ Le dirigeant ressort avec un plan de vol clair, chiffré et cohérent.

 

Nous accompagnons des PME de 50 à 300 salariés qui veulent piloter comme une grande entreprise, sans perdre leur agilité, ni exploser leur masse salariale.
C’est un niveau COMEX, sans la charge interne, mais avec la même exigence de lucidité et de rigueur.

 

En résumé, un Codir n’est pas un lieu où l’on parle du passé. C’est là qu’on décide du futur.

 

→ Et si cette année, vous faisiez de votre budget un outil d’anticipation, pas un exercice comptable ? Réserver votre appel et on parle.

 

Chaleureusement,

 

 

Stéphanie,

Votre copilote stratégique organisationnel et financier.

06.59.41.30.86

s.valois@quercus-gestion.fr

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